Aujourd’hui, côté lecture, je vous parle de L’Usage du monde, de Nicolas Bouvier : un fameux récit de voyage paru à Genève en 1963, que j’ai enfin lu cet été et qui m’a furieusement donné envie de partir écrire sur les routes ! Ensuite, côté écriture, je vous confie mon été dans le creux de la vague. Suite aux préventes de mon premier roman qui ont démarré très fort au printemps dernier, j’ai payé le prix de toutes ces émotions fortes par une sacrée retombée d’énergie… Maintenant, comment reprendre du poil de la bête pour enchaîner sur mes prochains projets ?
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L’Usage du monde, de Nicolas Bouvier : mon coup de cœur de l’été !
C’est grâce à ma grand-mère, qui m’a offert une belle édition illustrée de L’Usage du monde juste avant mes vacances, que j’ai découvert ce magnifique récit de voyage. Elle a pensé à moi parce qu’elle sait que j’adore les voyages au long cours, surtout en direction de l’Asie, comme en témoigne mon périple en solo à bord du Transsibérien 😉
De quoi parle le livre ?
L’Usage du monde est un récit de voyage autobiographique, écrit par Nicolas Bouvier et illustré par son ami Thierry Vernet. De juin 1953 à décembre 1954, le jeune Nicolas et son pote Thierry sillonnent les routes en direction de l’Inde à travers la Serbie, la Macédoine, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, l’Iran… Tout ça à bord d’un vieux tacot qui tombe sans cesse en panne, et en gagnant leur vie par l’écriture et la peinture ! Ce livre témoigne de leurs rencontres, des incroyables paysages traversés, de leurs joies et de leurs galères.
Ce que j’ai adoré dans ce récit de voyage hors du commun :
- Le dépaysement total et vintage : les mots de Nicolas Bouvier nous font accéder à un monde très lointain et, de plus, aujourd’hui disparu (la Yougoslavie d’après-guerre, la Perse des années 1950…) ;
- L’immersion dans un voyage aux conditions extrêmes, sur le temps long : L’Usage du monde nous fait vivre un hiver à -30°C dans une ville paumée d’Azerbaïdjan, traverser des déserts avec une voiture qu’il faut pousser dans les cols, chanter avec des tziganes macédoniens, visiter des prisons turques…
- Le style poétique, immersif et délicat de Nicolas Bouvier, plein de détails sensoriels et même de touches d’humour pince-sans-rire : j’étais tentée de souligner de nombreux passages !
- Les commentaires sur l’écriture, et notamment sur le fait que c’est la chose la plus difficile de tout le voyage (forcément, ça me parle) ;
- Et en bonus, le fait qu’ils passent leur temps à boire du thé : c’est samovar à tous les étages !
Côté écriture, mon été dans le creux de la vague
Dans le podcast, je vous raconte le drôle d’été que j’ai passé, toute sonnée par le succès des préventes de Tant pis pour le thé au printemps dernier. Mais il est temps de sortir de l’ahurissement, car le roman sort « pour de vrai » le 24 septembre et j’ai une montagne de choses à faire pour préparer cette sortie ! Sans parler de ma rentrée salariée, de mes ateliers d’écriture grenoblois, de la réécriture de mon 2e roman… Je croise les doigts pour que mon agenda n’implose pas d’ici la fin du mois 😉
Est-ce que vous aussi vous aimez les récits de voyage ? En avez-vous lu d’autres de Nicolas Bouvier ? Parlez-moi de vos titres préférés en commentaire !