Chronique en podcast sur Le Comte de Monte-Cristo, roman d'Alexandre Dumas à l'origine du film avec Pierre Niney
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Aujourd’hui, côté lecture, je vous parle d’une œuvre littéraire dont vous avez forcément entendu parler cet été (à moins que vous ne viviez au fond d’une grotte) : le Comte de Monte-Cristo, d’Alexandre Dumas, écrit avec la collaboration d’Auguste Maquet. J’ai passé de très bons moments de lecture avec ces 1600 pages d’intrigues et de rebondissements, mais je tiens aussi à vous parler des choses qui m’ont un peu plus agacée dans cette histoire, et notamment de la fin, assez différente de celle du film… Mais promis, pas de spoilers ! Côté écriture, je vous ferai le bilan de l’été écoulé, qui a été un mélange de réconciliation avec mon manuscrit en cours et de déceptions concernant d’autres projets. Comme d’habitude, de l’aigre, du doux, et toujours l’envie d’avancer avec vous sur ce chemin tortueux de l’écriture et de la publication.

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Le Comte de Monte-Cristo, un roman feuilleton au long cours

A l’origine, Alexandre Dumas avait publié Le Comte de Monte-Cristo en feuilleton dans le Journal des débats entre 1844 et 1846. Ce roman, qui compte aujourd’hui 1600 pages dans l’édition de poche, a été écrit avec la collaboration d’Auguste Maquet, un autre écrivain et dramaturge de l’époque. Le feuilleton est sorti à peu près à la même époque que Les Trois Mousquetaires et ce seront ses deux plus gros succès en France et à l’étranger.
Le livre démarre en 1815, avec de nombreuses références au contexte très complexe de l’époque, entre bonapartisme, royauté, république… Un bazar politique qu’on retrouve largement dans l’histoire du roman ! En effet, tout commence avec la mésaventure du jeune Edmond Dantès, accusé de bonapartisme suite à une dénonciation par trois hommes jaloux de lui. Après quatorze ans au fond d’un cachot du château d’If, Edmond retrouve sa liberté, bien décidé à se venger… S’ensuivent une série de rebondissements, sous-intrigues, complots et autres assassinats, parsemés de nombreux personnages secondaires.

Mon expérience de lecture : une première rencontre avec Alexandre Dumas

Ce que j’ai aimé dans la lecture du Comte de Monte-Cristo :

  • On sent que le roman était un feuilleton, avec de nombreux personnages, des intrigues secondaires, des retournements inattendus… C’est l’ancêtre de la série Netflix !
  • Le roman est plus dépaysant que le film, avec les voyages en Italie, les descriptions très immersives, la mer, le Paris du XIXe siècle, le carnaval de Rome…
  • Les intrigues politiques et économiques : ça complote, ça joue en bourse, ça investit dans les dettes de la couronne espagnole, ça assassine, bref on plonge en plein dans ce siècle tumultueux !
  • Les nombreuses références artistiques, avec parfois un côté très « pictural » qui rappelle les tableaux orientalistes, mais aussi l’Antiquité.
  • La complicité du narrateur omniscient, qui fait souvent preuve d’une amusante ironie.

Ce qui m’a parfois (ou souvent) agacée dans le roman de Dumas :

  • J’ai été très frustrée de sortir de la psyché d’Edmond Dantès à la fin du tome 1 ; j’ai failli lâcher à ce moment-là… Ce qui m’a aidée à continuer ma lecture, c’était de considérer le tome 2 comme une autre histoire.
  • Il y a vraiment des passages racistes et/ou sexistes qui ont très mal vieilli, notamment avec « l’esclave nubien » du Comte de Monte-Cristo, purement et simplement représenté comme un fidèle chien, et donc très déshumanisé.
  • La toute fin du livre m’a beaucoup déplu, mais je ne dirai pas en quoi pour ne pas spoiler… En tous cas, je suis contente qu’ils l’aient changée dans le film !

Et le film de 2024 dans tout ça ?

Parmi les très nombreuses adaptations du Comte de Monte-Cristo (rien qu’au cinéma, 24 films à ce jour !), je n’ai vu que celui de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Pierre Niney, qui a réuni plus de 8 millions de spectateurs cet été.

Je l’ai trouvé très divertissant, esthétique et bien pensé, car il gomme selon moi les principales « faiblesses » du roman. Ils ont notamment changé la fin, ce qui n’est pas plus mal… Et ils ont bien sûr supprimé la plupart des sous-intrigues afin de simplifier l’histoire. Les puristes du roman se plaindront peut-être que ça a radicalement changé la personnalité de certains personnages, comme le jeune Albert de Morcerf (joué par le beau Vassili Schneider), mais personnellement ça ne m’a pas dérangée. Le film s’éloigne du scénario original, mais il reste cohérent et fidèle à l’esprit du livre !

Côté écriture : un été doux-amer, et des projets plein la tête

Dans la deuxième partie du podcast, je vous raconte que :

  • Ce n’est plus la peine d’attendre une publication pour mon projet de cosy mystery au Pays de Galles, car la maison d’édition à laquelle je l’avais soumis au printemps… a fait faillite cet été. Mais j’ai tellement aimé créer cette histoire que je sais que j’en ferai quelque chose, quoi qu’il arrive !
  • Mon premier roman, Tant pis pour le thé, était finaliste du concours des Murmures Littéraires mais n’a pas reçu le prix. Une vraie déception, c’est certain, mais en ce moment je suis très motivée à l’idée de le publier prochainement à travers une campagne Ulule ! Je contacte des correctrices, je réfléchis à ma couverture, je demande des devis d’impression… J’adore ce côté artisanal de la fabrication du livre.
  • Je suis en train d’accepter que la réécriture de mon deuxième roman, sur le thème du Nouvel An, va prendre beaucoup de temps. Lors de ma dernière retraite d’écriture, cet été dans la Drôme, j’ai réussi à dépasser la barre des 50 000 mots… Mais je n’en suis toujours pas à la moitié du manuscrit ! Je compte bien me programmer d’autres retraites d’écriture en 2024/25 pour avancer.

Est-ce que vous aussi vous avez vu Le Comte de Monte-Cristo au ciné, et est-ce que ça vous a donné envie de lire les livres ? Si c’est déjà fait, que pensez-vous de la fin si différente ? Racontez-moi ça en commentaire 🙂

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Christophe
Christophe
18 jours

Ah bien bon podcast écouté ce soir dans le piémont avec clairett.
Bravo!
Des retraites d’écriture à cliou!!
Bisous