Chronique de podcast sur la série de romans jeunesse "Le Journal de Georgia Nicolson", de Louise Rennison
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Dans ce 22e épisode, côté lecture, on se fait plaisir ! C’est l’hiver, il fait froid et gris, donc je m’autorise un quart d’heure de pure nostalgie avec ma série de livres pour ados préférée. Et non, je ne parle pas de Harry Potter (même si j’aurais pu). Aujourd’hui, on se paye une bonne tranche de poilade mit supplément de le rigolade, celles qui savent savent, on va parler… du « Journal intime de Georgia Nicolson » ! Et côté écriture, j’aurai le bonheur de vous dire que, pour une fois, tout roule à dos de roulettes tel la roue libre. J’avance à grands pas dans l’ultime relecture de mon manuscrit et, vous savez quoi ? Je me fais PLAISIR. Il était temps.

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Mais qui est donc cette Georgia Nicolson ?

Le journal hilarant d’une ado insupportable, par l’autrice anglaise Louise Rennison

« Le Journal de Georgia Nicolson » est une série de romans jeunesse, qui a accompagné toute mon adolescence et qui a littéralement influencé ma façon de parler au quotidien. Il va sans dire qu’elle a aussi eu des effets sur mon écriture !

Elle compte dix tomes, dont le dernier est sorti quand j’étais au lycée. S’ils ont été écrits par l’autrice anglaise Louise Rennison, ils sont parus chez Gallimard entre 1999 et 2010 dans une EXCELLENTE traduction de Catherine Gibert. La série a connu un gros succès littéraire, notamment grâce à son humour décapant, et les deux premiers tomes ont même été adaptés en film (pas ouf, cependant).

C’est donc le journal de Georgia, 14 ans, une ado anglaise insupportable qui ne pense qu’à embrasser des garçons ou à se payer la tête de ses profs. Elle est inconstante, susceptible, insolente, de la pire mauvaise foi… et on l’adore, parce qu’elle nous fait TELLEMENT RIRE. Décidément, je crois que j’ai toujours été une proie facile pour l’humour britannique.

Pourquoi « Le Journal de Georgia Nicolson » fait partie de mes livres préférés

  • L’humour, l’humour, l’humour et encore l’humour. Irrésistible, inimitable. Et anglais, of course.
  • La créativité de la langue, notamment avec l’argot et les emprunts au français, à l’allemand, à l’italien… Le tout sublimé par la traduction absolument dingue de Catherine Gibert. Que ce soit l’autrice ou la traductrice, on sent qu’elles se font plaisir avec les mots !
  • Le format de journal intime, découpé en mois, jours et mêmes minutes : hyper rythmé et si efficace. C’est aussi un très bon instrument d’humour, ce qui n’est pas étonnant, car le rire est souvent une question de rythme…
  • Les romans offrent une double-lecture pour les adultes : on rit de l’ado insupportable qu’est Georgia et on grimace de tous les choix stupides qu’elle fait.
  • L’intrigue est bien menée, avec une tension narrative renforcée par le format de journal : c’est juste des amourettes d’ado, mais qu’est-ce que c’est addictif !
  • La série est réconfortante et joyeuse : livre après livre, on a l’impression de retrouver sa bande de copines.
  • Et surtout (oui, je sais que je l’ai déjà dit vingt fois) : QU’EST-CE QU’ON SE MARRE.

Côté écriture : hourra, j’ai fini la V4 de mon premier manuscrit !

Oui, j’ai enfin terminé la troisième grosse réécriture de mon premier roman, dont je vous parlais dans le dernier épisode. Joie, joie, joie ! Je m’étais donné la deadline du 31 décembre et ça a très bien marché. Mais à présent, il me reste encore du pain sur la planche pour préparer mon manuscrit afin de l’envoyer à des maisons d’édition.

Dernière ligne droite avant la soumission du manuscrit

Je commence par une dernière relecture « rapide » de correction, qui vise exclusivement à enlever les coquilles restantes et à harmoniser le style d’écriture. Depuis trois semaines, je ne fais plus que soigner la « voix » du roman et J’ADORE FAIRE ÇA. C’est une vraie récompense pour moi, je suis dans le flow et je ne vois pas le temps passer.

Ensuite, j’aimerais encore passer le manuscrit dans un logiciel de correction appelé Antidote. Puis il faudra préparer les pièces jointes utiles à une bonne soumission de manuscrit : un mail d’accompagnement, une note d’intention et un synopsis complet. J’espère sincèrement avoir tout ces éléments prêts à la mi-mars, afin de pouvoir fêter mes 30 ans en effectuant mes premiers envois aux maisons d’édition.

« Marion, à qui est-ce que tu vas envoyer ton roman ? »

C’est une question qu’on me pose souvent, et la réponse me fait généralement passer pour une dingo… Figurez-vous que, depuis bientôt un an, je tiens à jour un tableau Excel où je répertorie toutes les maisons d’édition qui me paraissent intéressantes. J’en ai déjà analysé plus de 130, et je compte envoyer mon manuscrit aux trente qui me paraissent les plus pertinentes pour ce projet de publication. Croisons les doigts pour que mon futur éditeur se cache dans ce top 30 constitué avec stupeur et tremblements !

Maintenant, à vous de passer à table : est-ce qu’il vous arrive de lire des romans ados, notamment quand l’hiver s’éternise ? Balancez vos reco inavouables en commentaire 😉

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Christophe
Christophe
1 année

Super l’épisode délicieusement régressif comme du pain au chocolat en pzin perdu rôti au miel.
Ça se précise ça se précise dit clairett
Bonne frousse pour sous peu et toujours et déjà bravo!

Dine
Dine
1 année

Ooh! Merci pour ces souvenirs ! Tu m’avais fait découvrir ces bouquins et ils m’ont tellement fait marrer X) ça donne envie de les relire !

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